Retour à la maison

Retour à la maison

Retour à la maison Retour à la maison

Retour à la maison

Cela fait quelques jours que tu es né et que je fais des allés retours entre la maison et la clinique. Toi et ta maman n’êtes pas encore sortit de l’hôpital et les journées se suivent et se ressemblent : je vous y rejoins le matin, participe à ton bain, tes grands parents Alcina et Silvestre nous rejoignent et ainsi de suite. Grace à Davina et Alexandre, ta maman et moi avons eu le droit à des repas particuliers. Après avoir vu ce que Sandra mangeait l’hôpital, ils ont décidé de nous préparer des plats italiens et Mauriciens… c’est bon d’avoir des amis !

Ce matin c’est un peu spécial . Je me lève, mais j’ai une petite boule au ventre, et les yeux pleins de sommeil. Hier je me suis couché tard pour nettoyer la maison et fixer ton siège dans la voiture (et sur ce point j’ai galéré !). Je me prépare et choisis mes affaires, j’ai envie d’être présentable. Aujourd’hui toi et Sandra vous rentrez à la maison. Ça y est !

Ça y est, tu sors !

Je vous rejoins à la clinique. Tu as déjà mangé et va bientôt prendre ton bain. Chouette j’arrive au moment le plus sympa. Nous te donnons ton bain, j’adore te voir gigoter dans l’eau. Après la pesée les infirmières trouvent que tu n’a pas pris assez de poids et sont réticentes à te laisser rentrer. C’est le médecin qui décidera.

 Finalement tu pourra sortir. Passé les formalités administratives, nous t’habillons avec ta premiere « tenue de ville » . Ton pantalon est encore trop grand, tout comme ton petit manteau. Nous prenons toutes les affaires et ça y est tu sors. Tu dors dans les bras de ta maman et fronce les sourcils en sentant le soleil sur ton visage. Ton premier rayon de soleil. Nous te mettons dans la voiture, et partons vers notre maison. Tu dors paisiblement, nous roulons tout doucement et ta maman et moi ne parlons quasiment pas. Nous écoutons ton petit souffle. De temps en temps nous cassons ce silence juste pour nous dire : « il y a un bébé derrière nous ».

En rentrant tu te réveilles en pleurs : tu as faim ! Après un moment nous sommes tous les trois enfin serins. Je m’endors sur le canapé. Quand je me réveille, je suis avachie sur le canapé, Sandra est couché contre Moi. La maison est plongée dans le silence un doux silence paisible. Juste à côté j’entends ton souffle qui viens de ton petit berceau. Je réalise que nous sommes une famille. Nous ne sommes plus deux mais trois, nous ne sommes plus ceux que nous étions, nous sommes tes parents à toi.

La journée se termine paisiblement. Personne ne nous rend visite, nous dînons, toi aussi. Nous profitons de chaque instant que nous le pouvons pour jeter un œil sur ton berceau. J’invente des excuses en disant que j’entends un bruit, ou que tu à l’air de te réveiller, mais en fait c’est juste que j’ai envie de te regarder.

– Papa –

Mots-clefs : ,

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.